LETTRE
B F C B A N Q U E P R I V É E
B o u r g o g n e F r a n c h e - C o m t é
INFORMATION & CONSEIL EN GESTION PATRIMONIALE
N ° 4
MAI 2017
Éd i t o r i a l
Le contexte actuel est
paradoxal. D’une part,
certaines incertitudes po-
litiques demeurent pré-
sentes : Brexit, terrorisme,
élection de Donald Tru-
mp et interrogations sur
la possibilité de sa ligne
économique et sociétale,
anticipation de référendum sur l’indépendance
de l’Ecosse, etc. D’autre part, du point de vue
macroéconomique, la confiance des ménages
et des entreprises – à la fois dans les économies
avancées et dans les émergentes – est à un plus
haut, à tel point que la prévision de croissance
mondiale a été quelque peu révisée à la hausse,
portée à 2,8 % pour 2017.
Depuis longtemps, l’économie française n’a
plus rien d’un village gaulois isolé.Aussi est-ce
à juste raison que les investisseurs peuvent se
réjouir du dynamisme mondial tout en tenant
compte – raisonnablement – des éventuelles
ombres au tableau. Au chapitre des bonnes
nouvelles, nous pouvons constater le résultat
positif de la politique monétaire de la BCE
ainsi qu’un début d’amélioration française des
statistiques du chômage. Le 24 mars, l’indice
PMI (Purchase Managers Index), qui interroge
les directeurs des achats des entreprises
sur leurs anticipations, a atteint un plus haut
depuis presque 6 ans (mai 2011). En effet,
la majorité d’entre eux prévoit une ligne
politique favorable aux entreprises à l’issue
des prochaines élections présidentielles
françaises. Ce fort degré de confiance se
traduit par de nouvelles créations d’emplois,
alors que la faiblesse de l’euro continue de
stimuler la demande extérieure. Les taux
d’intérêt demeurent bas, les entreprises ont
reconstitué leurs marges. L’Insee, dans sa
dernière note de conjoncture, fait chorus en
évoquant des vents plutôt favorables pour la
France au premier semestre 2017, si bien que,
selon elle, la croissance devrait avoir acquis un
rythme de croisière de 1,1 %.Cela signifie que,
dans l’hypothèse où le PIB français stagnerait
au second semestre, sa croissance annuelle
atteindrait tout de même 1,1 %, le même
niveau qu’en 2015. Certains économistes
estiment qu’elle pourrait même s’élever à
1,5 %, soit l’hypothèse du gouvernement
lors de ses prévisions budgétaires pour 2017.
Quant à la zone euro, elle gagnerait, dans son
ensemble, environ 2 %.
Cette phase de reprise, modérée mais
réelle, est favorable aux actions : depuis
quelques semaines, les indices boursiers de
la zone euro ont d’ailleurs enregistré des
progressions notables. Dans ce contexte, il
est permis d’envisager une prise de risque
adaptée à sa situation personnelle et familiale,
à son horizon et à ses objectifs, de manière
à capter une performance que n’offrent plus
les supports non risqués, fonds général de
l’assurance-vie et placements monétaires.
Les arbitrages en unités de comptes sur les
contrats d’assurance vie, les investissements
en actions confortent leur pertinence au sein
d’une allocation d’actifs bien construite.
Marc CHEYNET DE BEAUPRÉ
Directeur de BFC Banque Privée
« La vie, c'est comme
une une bicyclette,
il faut avancer
pour ne pas perdre
l'équilibre. ».
BANQUE PRIVÉE
B
OURGOGNE
F
RANCHE
-C
OMTÉ
BFC
PAROLES D'EXPERT p2 MARCHÉS FINANCIERS PREMIER TRIMESTRE 2017 p3 LOI DE FINANCES 2017 p4 ASSURANCE VIE : COMMENT OBTENIR LES CAPITAUX EN CAS DE DÉCÈS DE L'ASSURÉ ? p4 SUCCESSIONS INTERNATIONALES p4